Présentation du centre

Seul centre de recherche en santé déployé en Montérégie, le Centre de recherche Charles-Le Moyne (CRCLM) est le fruit d’une alliance scientifique, stratégique et administrative entre le CISSS de la Montérégie-Centre (CISSSMC) et l’Université de Sherbrooke (UdeS). Depuis sa création, le CRCLM ne cesse de se développer autour de l’engagement à améliorer l’accès à la santé pour des clientèles spécifiques, majoritairement vulnérables et souvent orphelines.

Le CRCLM structure la recherche en dehors des grands centres au Québec depuis près de 30 ans. Véritable levier de transformation des pratiques et de la culture au sein de notre établissement, le CRCLM contribue à mieux appréhender les enjeux d’accès à la santé dans les contextes particuliers. Constitué d’un amalgame de milieux ruraux, suburbains et urbains, le territoire couvert est un laboratoire vivant, unique et idéal offrant aux chercheurs une très grande diversité de participants aux plans géographique, sociodémographique et épidémiologique. Partenaire des acteurs des communautés qu’il sert, le CRCLM sait rassembler les conditions essentielles à la mise en œuvre des connaissances sur le terrain et à l’implantation d’innovations en santé adaptables à différents milieux.

Le CRCLM : près de 30 ans de recherche

En 1992, Dr André Bellavance, neurologue à l’Hôpital Charles-Le Moyne (HCLM), entreprend les premières démarches qui mèneront à la création du Centre de recherche en juin 1995 et à la constitution d’un comité de déontologie de la recherche sous la présidence du Dr Henri Navert. Ces deux cliniciens-chercheurs désireux d’ancrer la recherche dans les activités quotidiennes ont jeté les fondations du Centre de recherche Charles-Le Moyne (CRCLM).

« Ayant une formation en recherche fondamentale (Ph. D. en physiologie), j’ai toujours rêvé d’intéresser mes confrères à la recherche. »
André Bellavance, M.D., P.h. D., F.R.C.P. (C), directeur fondateur du CR-HCLM de 1995 à 2000.

Dès novembre 1995, le projet Prévicap, en réadaptation au travail, mis sur pied par le Dr Patrick Loisel, est identifié comme une priorité régionale et est financé par la Régie régionale de la Montérégie. Quatre ans plus tard, avec l’aide de Dr Luc Boileau et conformément aux plans de développement de la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke (UdeS), de la Régie régionale de la Montérégie et de l’HCLM, le Centre de recherche se donne comme objectif de développer un axe de recherche évaluative et organisationnelle sur les soins de santé sous la gouverne de Pre Danièle Roberge. En 2002, la Régie régionale et la Fondation HCLM accordent un important appui financier au Centre de recherche pour le développement de la recherche.

Dr Bellavance, bien qu’encore impliqué à ce jour dans la recherche, passe le flambeau de la direction à Dr Frédéric Paccaud au passage à l’an 2000. En 2001, Dr Jean Cusson reprend les rênes et demeure 13 ans à la tête du Centre de recherche avant de céder la place à Pr Jean-Louis Denis, auquel Dre Maryse Guay, succède en 2016. En 2022, Pre Dominique Tremblay, véritable pilier du centre, est nommée directrice scientifique.

D’abord uniquement situé à l’Hôpital Charles-Le Moyne, le Centre de recherche ouvre, en 2005, un nouveau site pour les chercheurs en santé des populations qui se trouvent maintenant au Campus Longueuil de l’Université de Sherbrooke. En parallèle, des liens se sont tissés au fil des ans avec les chercheurs des CSSS de Chicoutimi et de Jonquière : dès 2008, Dr Martin Fortin devient chercheur associé au Centre de recherche. En 2014, quatre professeurs-chercheurs de Saguenay deviennent chercheuses et chercheurs réguliers. En 2018, le Centre de recherche – Hôpital Charles-Le Moyne change son nom pour CR-CSIS afin de refléter l’importance de l’axe de recherche situé au Saguenay.

En 2021, le Centre de recherche se recentre en Montérégie avec le départ de chercheurs situés au Saguenay et l’arrivée de plusieurs chercheurs situés au Campus Longueuil de l’Université de Sherbrooke. Bien que les collaborations avec les collègues du Saguenay se poursuivent, leur départ met fin à l’association entre le CISSS de la Montérégie-Centre et le CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le Centre de recherche redevient le Centre de recherche Charles-Le Moyne (CRCLM). L’intégration de chercheuses et chercheurs du campus Longueuil provenant de la faculté des lettres et des sciences humaines, ainsi que de la faculté de l’éducation,  ouvre la voie à de nouvelles collaborations.

En 2023, le CRCLM adhère à la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA ou Declaration on Research Assessment)

Les personnes qui ont cru en l’importance de la recherche à l’Hôpital Charles-Le Moyne ont fait un ouvrage colossal depuis près de 30 ans et ont aussi pu compter sur les indéfectibles partenaires que sont la Fondation de l’Hôpital Charles-Le Moyne, l’Université de Sherbrooke et, bien évidemment, ce qui est maintenant le CISSS de la Montérégie-Centre.

Nous sommes des chercheurs et chercheuses, actrices et acteurs engagés en recherche pour produire, ultimement, des solutions innovantes pour générer de la santé de façon durable et équitable chez les personnes, les groupes et la société. Le Centre de recherche Charles-Le Moyne est un environnement de collaboration en proximité avec les communautés, les personnes décideurs et les cliniciens.

Notre vision : être un centre de recherche reconnu qui propose une science des solutions* pour surmonter durablement les défis de santé et bien-être.

Le Centre de recherche Charles-Le Moyne est un laboratoire unique et vivant au cœur de la Montérégie. La recherche y emploie une variété de méthodes et se déploie en deux grands axes interdépendants et complémentaires :

  1. La recherche sur les trajectoires de vie en santé ;
  2. La recherche sur les politiques, l’organisation et l’évaluation des systèmes de santé.

Les travaux de nos chercheurs et chercheuses s’inscrivent dans différents champs disciplinaires et thématiques ce qui nous permet d’aborder globalement les questions de santé, bien-être et de services de proximité.

* Définition de la recherche interventionnelle : Domaine de recherche qui implique l’utilisation de méthodes scientifiques pour produire des connaissances sur les programmes et politiques publiques mis en œuvre à l’intérieur ou à l’extérieur du secteur de la santé et qui ont un potentiel d’impact sur la santé.  (Hawe et Potvin, 2009)

En conformité avec le cadre réglementaire national et international sur la conduite responsable de la recherche, bénéficie du soutien d’un comité d’éthique de la recherche (CÉR) situé au CISSSMC. Chaque CÉR a pour mandat de s’assurer de la protection des participants et participantes aux projets de recherche. Dans cette perspective, il doit évaluer, avant leur mise en œuvre et au cours de leur réalisation, la conformité aux règles et l’acceptabilité sur le plan éthique des projets de recherche.

Le CÉR a le pouvoir d’approuver les aspects éthiques et scientifiques recoupant l’éthique de l’ensemble du projet. Ainsi, le CÉR peut exiger une modification, refuser ou arrêter la poursuite d’un tel projet. Pour ce faire, il prend en considération les exigences éthiques des organismes subventionnaires, tel que l’EPTC2, celles des organismes professionnels, les lois et les politiques gouvernementales canadiennes et québécoises (Fonds de recherche du Québec et MSSS), ainsi que les codes d’éthique internationaux

Les activités et les décisions du CÉR ne modifient et ne réduisent en rien les responsabilités des chercheurs face à la protection des participants. Le CÉR a également pour rôle de sensibiliser les chercheurs aux questions éthiques soulevées par la recherche et de leur donner le soutien nécessaire en leur fournissant la formation et les informations et les formations appropriées.

La Politique sur la conduite responsable et l’intégrité scientifique en recherche du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC) est conforme à la Politique sur la conduite responsable de la recherche des Fonds de recherche du Québec (FRQ).

Elle vise d’abord à définir les principes de la conduite responsable en recherche et à préciser les attentes vis-à-vis des personnes qui participent aux activités de recherche au CISSSMC.

Objectifs :

  • Préciser les rôles et responsabilités des intervenantes et intervenants en recherche au sein du CISSSMC
  • Définir les principes de la conduite responsable en recherche
  • Identifier les conduites souhaitables et attendues ainsi que les manquements à la conduite responsable en recherche
  • Décrire la procédure à suivre pour gérer les allégations de manquement à l’intégrité scientifique et à la conduite responsable en recherche
  • Répondre aux exigences des bailleurs de fonds (organismes subventionnaires provinciaux et fédéraux et autres commanditaires) en matière de gestion des allégations de manquements à l’intégrité scientifique et à la conduite responsable en recherche, afin de préserver la confiance du public dans la recherche effectuée au CISSSMC.

La directrice de la recherche, Mme Cloé Rodrigue, est chargée de la conduite responsable en recherche au CISSSMC. Elle peut être jointe au 450 466-5000 poste 3686 ou par courriel à l’adresse cloe.rodrigue.cssscclm16@ssss.gouv.qc.ca.

Consulter la politique et le processus de gestion des allégations de manquement

Tout projet de recherche se déroulant en tout ou en partie au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC) doit respecter le Cadre réglementaire sur l’organisation et les bonnes pratiques de la recherche au CISSS de la Montérégie-Centre. Celui-ci s’appuie également sur la plus récente version des nombreuses  lois, règlements et normes.

Gouvernement du Québec 

Gouvernement du Canada 

Organismes subventionnaires 

Le cadre réglementaire est également associé à plusieurs documents administratifs qui régissent les politiques, règlements et procédures de la recherche au sein de l’établissement:

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